Investissements agro-environnementaux



Investissements en materiaux pour la reduction des intrants
Afin de faire évoluer les pratiques agricoles, des aides sont accordées aux exploitants via des appels à projet visant à soutenir la modernisation de leurs matériels agricoles ou matériels agro-environnementaux. Le présent dispositif répond au besoin combiné d’améliorer la compétitivité agricole en assurant la viabilité des exploitations et des écosystèmes et de préserver, restaurer et utiliser efficacement les ressources en eau.
Montant de l’aide
Le montant minimal des dépenses éligibles est fixé à 2 000 € hors taxe (€ HT). Le montant maximal des dépenses éligibles est fixé à 40 000 € HT. Pour les CUMA, le montant maximal des dépenses éligibles est fixé à 150 000 € HT
Taux d’aide
Le taux d’aide varie entre 20 et 40 %, il dépend du type de matériel.
Bénéficiaires
- Les exploitants agricoles individuels
- Les groupement agricoles
- Les sociétés dont l’objet est agricole
- Les exploitations des lycées agricoles
- Les entreprises de travaux agricoles
- Les coopératives d’utilisation de matériel agricole
- Les structures portant un projet reconnu en qualité de groupement d’intérêt économique et environnemental
L’ensemble des dispositifs qui contribue à l’amélioration et à la préservation de la ressource en eaux sont répertoriés dans le document ci-joint :
Vous pouvez contacter Mélanie FIGADERE ou Marine TALLON pour vous aider à monter votre dossier de financement ou pour toutes questions relatives à l’appel à projet !
Formation : reduire l'utilisation des produits phytosanitaires


Formation : reduire l'utilisation des produits phytosanitaires
Les 7 et 8 octobre à la Maison de l’Eau s’est tenue une formation à destination des agriculteurs du territoire : « Réduction d’IFT » (Indice de Fréquence de Traitements phytosanitaires).
Cette formation est animée par le CIVAM du Ruffecois et destinée aux agriculteurs engagés dans les MAEC (Mesures Agro-Environnementales et Climatiques). Au total, 7 participants du nord-ouest Charente ont suivi cette formation sur 2 jours.
La première matinée, les agriculteurs ont présenté leur exploitation : son historique, le type de travail et les outils et les changement de pratiques progressif. Puis, les participants ont comparé plusieurs éléments avant et après MAEC : IFT, nombre de cultures, pourcentage de légumineuses, apport d’azote extérieur, satisfaction économique et du travail (temps et confort du travail).
L’après midi fut l’occasion d’échanger sur la gestion de l’enherbement et la réduction des IFT herbicides. Les participants ont pu évaluer le risque de chaque adventice, en fonction de leur nuisibilité et de leur abondance. Des témoignages d’exploitants du CIVAM (dont 3 en agriculture biologique) ont contribué à enrichir les échanges sur cette gestion de l’enherbement.
Cette première journée s’est terminée par une visite chez un exploitant pour présenter du matériel de désherbage mécanique autour de plusieurs équipements : une bineuse autoguidée, une herse étrille et un désherbeur thermique.
La deuxième journée de formation était consacrée aux couverts végétaux. Pour l’occasion, des agriculteurs adeptes de ces cultures se sont joints à la journée pour témoigner de leur expérience sur la gestion des couverts végétaux. L’ensemble des participants ont alors échangé sur leur conduite des couverts, des intérêts et des freins par la mise en place de ces cultures. Puis, les exploitants se sont rendus sur les parcelles des agriculteurs invités pour découvrir leur couvert végétaux et leur technique d’implantation.
Pour terminer la journée, les exploitants ont travaillé sur de la co-conception de systèmes de cultures, sur des modèles de deux des participants. L’idée étant de se réunir à plusieurs autour de l’étude d’un système de cultures et de pouvoir y ajouter des modifications concrètes dans le but de diminuer les IFT.
Un programme de formation riche en apports de connaissances et retours d’expériences, apprécié par nos participants.
Visite chez Jean-Marc Prudhomme

Les eleves de l'Oisellerie visitent une exploitation sur l'AAC Source de Moulin Neuf
Le 30 septembre dernier, une classe de BTS ACSE (Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise Agricole) du lycée de l’Oisellerie s’est rendue sur l’exploitation de Jean Marc Prud’homme, agriculteur céréalier à Oradour. Ce dernier était accompagné par Charles-Henri Mazeran, agriculteur à Saint-Fraigne.
Ce fut l’occasion pour les agriculteurs de présenter leur ferme : historique de l’exploitation, agriculture de conservation des sols, semis directs et problématiques environnementales. Mélanie FIGADERE, animatrice agro-environnement a quant à elle présenté le programme Re-Sources, plus particulièrement les actions agricoles menées par des agriculteurs engagés du territoire, en faveur de la préservation de la qualité de l’eau.
Ensuite, les étudiants se sont rendus sur une parcelle de couverts végétaux pâturée par des bovins et ont échangé avec les agriculteurs sur le partenariat mis en place avec un éleveur du coin, la conduite de leurs cultures, la gestion des couverts végétaux, du non travail du sol, de l’intérêt des vers de terre et de l’utilisation raisonnée des produits phytosanitaires.
Les agriculteurs ont mis en évidence qu’ils sont sans cesse en train de se remettre en question, prendre conseil auprès d’expert de l’agro-écologie afin adapter leur système et avoir une agriculture efficace et respectueuse de l’environnement.