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Samedi 5 juin 2021, le SIAEP Nord-Ouest Charente et le SMABACAB organisent pour la première année une balade gourmande. Le départ échelonné par groupe est donné à la Maison de l’Eau à Saint-Fraigne.

Il s’agit d’un parcours d’environ 5 km jalonné de 3 haltes au cœur de la zone humide de Saint-Fraigne. Au cours de cette balade, vous découvrirez la faune et la flore de ces milieux ainsi que leur historique et leur fonctionnement. Elle sera guidée par Chloé GISLOT et Julien BLANCANT, techniciens au SMABACAB et Sébastien FOURNIER, chargé de mission au Conservatoire d’Espace Naturel Nouvelle Aquitaine (CEN NA). Ils s’appuieront des pupitres pédagogiques présents le long du parcours pour vous partager différentes notions liées à ces milieux et ils vous feront part de leurs expériences.

La balade débute à 12h30 par une présentation des missions et rôle du SMABACAB et le partage du verre de l’amitié. Puis 3 escales gourmandes vous attendent le long du parcours. A savoir, une entrée, un plat principal suivi d’un dessert. Lors des arrêts, vous découvrirez les missions et rôle du SIAEP Nord-Ouest Charente ainsi que son engagement dans la mise en œuvre du programme Re-Sources qui vise à reconquérir la ressource en eau.  Puis le CEN NA partagera ses missions pour contribuer à la préservation de cet espace naturel. Et pour terminer cette balade, nous vous proposons une activité participative, la création d’une banderole où chacun partagera un mot, une expression en lien avec la balade.

Le nombre de place étant limité, il est nécessaire de s’inscrire pour participer à cette balade gourmande. Les inscriptions se font au 05 45 21 01 91 ou au 06 73 53 66 87. Evènement gratuit, ouvert à tous.

Vous avez été nombreux a participé au concours photo  » les multiples facettes des zones humides organisé par le SMABACAB.

Les membres du jury ont eu de nombreux coups de cœur, il fût difficile de départager les participants.

Bravo et merci aux 31 photographes pour vos magnifiques clichés !

L’ensemble des photographies seront exposées la Maison de l’Eau. La remise des lots aura lieu le 5 juin à Saint-Fraigne.

Les gagnants retenus par le jury sont les suivants :

Le SIAEP Nord-Ouest Charente a procédé à la réhabilitation du forage de la station d’eau potable de Moulin Neuf sur la commune de Saint-Fraigne. Le SIAEP a pris en charge le coût dans son intégralité, soit un montant global d’environ 130 000 €.

L’ouvrage de 519 m, le plus profond de Charente en matière d’eau potable, était vétuste et abîmé sur les 139 premiers mètres. Mis en fonctionnement dans les années 90, il permet d’assurer l’alimentation en eau potable de 7 265 habitants en venant se mélanger à l’eau de la source de Moulin Neuf  davantage polluée par les nitrates. La dilution entre ces deux ressources en eau est une des étapes du processus de potabilisation qui permet de desservir une eau de qualité aux habitants.

Pour la réalisation de ces travaux, le SIAEP Nord-Ouest Charente a confié la mission au bureau d’étude CPGF-Horizon. L’entreprise Forage Massé a quant à elle réalisé les travaux sur cet ouvrage.

Le forage a été rechemisé avec des tubes en acier inoxydable de diamètre légèrement inférieur au tubage existant et de durée de vie plus longue. Puis l’espace entre les deux tubes a été cimenté afin d’assurer l’étanchéité de l’ouvrage tout en veillant à ne pas dégrader le forage du dessous. Une opération complexe d’autant que le forage n’est pas complètement droit.  Avant la remise en fonction de l’ouvrage d’ici mi-avril, le forage sera nettoyé et une nouvelle pompe sera installée.

La réhabilitation d’un forage de cette profondeur est une première en Charente !

Dans le cadre de l’étude visant à améliorer les connaissances hydrogéologiques sur l’AAC des Puits de Vars, le bureau d’étude CPGF-Horizon a réalisé le diagnostic des 4 puits.

Les puits de Vars sont les éléments-clés du système de production d’eau potable sur l’unité de distribution de Vars (soit les communes d’Anais, Montignac-Charente, Saint-Amant-de-Boixe et Vars). Ils sont comme tout équipement, sujets au vieillissement. Afin de connaitre leur état, il est nécessaire de réaliser un diagnostic. Ce dernier permet de mener une expertise sur l’état de l’ouvrage et d’établir au besoin des préconisations de travaux pour en pérenniser l’exploitation.

Le 1er et 2 mars, CPGF-Horizon a effectué l’inspection externe et interne des 4 puits. Pour commencer, les hydrogéologues ont analysé les parties émergées des ouvrages. Pour cela, ils ont réalisé une description des états de protection des têtes d’ouvrage ainsi que l’état actuel des maçonneries (étanchéité des bétons,…).

Ensuite, les hydrogéologues ont exploré les parties immergées des puits par caméra et drone submersible. A partir de ces outils, des inspections 360° des ouvrages sont réalisées. Elles permettent de déterminer la coupe technique précise des ouvrages, connaitre leur état de vieillissement et de détecter d’éventuelles anomalies.

Pour finir, à l’aide d’une sonde multiparamètre, le bureau d’étude a mesuré la température et la conductivité au niveau de plusieurs points dans chacun des puits. Ces mesures permettent de déceler entre autre d’éventuelles variations qualitatives entre la partie supérieure et inférieure de l’ouvrage. L’objectif est de localiser des zones productives dans les puits.

Les Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC) ont pour vocation d’accompagner le changement de pratiques afin de réduire les pressions agricoles sur l’environnement et également de maintenir les pratiques les plus respectueuses sur nos territoires.

Dans le cadre du programme Re-Sources, les agriculteurs dont les parcelles sont situées sur une Aire d’Alimentation de Captage, ont la possibilité de s’engager dans des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC). Ces mesures permettent aux agriculteurs qui le souhaitent, de soutenir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et favorisent ainsi la préservation de la qualité de l’eau et de la biodiversité.

En contrepartie d’une rémunération annuelle par hectare engagé sur l’exploitation, l’agriculteur doit sur une période donnée, respecter le cahier  des charges de la MAEC choisie.

Quelque soit la mesure choisie, la demande est à déposer en même temps que la demande d’aide unique (PAC), soit au plus tard le 15 mai 2021

Des réunions d’information auront lieu :

• Mardi 2 mars à 9h30 à la Chambre d’Agriculture à Angoulême
• Jeudi 4 mars à 9h30 à la Salle des fêtes de Saint-Fraigne

L’ensemble des mesures par territoire est répertorié dans les plaquettes ci-jointes :

Découvrez également, les aides et dispositifs de financement pour la création d’un couvert herbacé et pour l’agriculture biologique :

Dans le cadre du Printemps de l’Environnement 2021, le SMABACAB organise un concours photo amateur gratuit sur le thème suivant : « les multiples facettes des zones humides » (du 1er au 28 février)

L’objectif de ce concours est de mettre en valeur les différents milieux humides naturels présents sur le territoire du Syndicat de rivières.

Pour participer rendez-vous sur le site du SMABACAB : https://www.smabacab.fr/2021/01/27/concours-photo-amateur/

Afin de faire évoluer les pratiques agricoles, des aides sont accordées aux exploitants via des appels à projet visant à soutenir la modernisation de leurs matériels agricoles ou matériels agro-environnementaux. Le présent dispositif répond au besoin combiné d’améliorer la compétitivité agricole en assurant la viabilité des exploitations et des écosystèmes et de préserver, restaurer et utiliser efficacement les ressources en eau.

Montant de l’aide

Le montant minimal des dépenses éligibles est fixé à 2 000 € hors taxe (€ HT). Le montant maximal des dépenses éligibles est fixé à 40 000 € HT. Pour les CUMA, le montant maximal des dépenses éligibles est fixé à 150 000 € HT

Taux d’aide

Le taux d’aide varie entre 20 et 40 %, il dépend du type de matériel.

Bénéficiaires

• Les exploitants agricoles individuels
• Les groupement agricoles
• Les sociétés dont l’objet est agricole
• Les exploitations des lycées agricoles
• Les entreprises de travaux agricoles
• Les coopératives d’utilisation de matériel agricole
• Les structures portant un projet reconnu en qualité de groupement d’intérêt économique et environnemental

L’ensemble des dispositifs qui contribue à l’amélioration et à la préservation de la ressource en eaux sont répertoriés dans le document ci-joint :

Vous pouvez contacter Mélanie FIGADERE ou Marine TALLON pour vous aider à monter votre dossier de financement ou pour toutes questions relatives à l’appel à projet !

Le 30 septembre dernier, une classe de BTS ACSE (Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise Agricole) du lycée de l’Oisellerie s’est rendue sur l’exploitation de Jean Marc Prud’homme, agriculteur céréalier à Oradour. Ce dernier était accompagné par Charles-Henri Mazeran, agriculteur à Saint-Fraigne.

Ce fut l’occasion pour les agriculteurs de présenter leur ferme : historique de l’exploitation, agriculture de conservation des sols, semis directs et problématiques environnementales. Mélanie FIGADERE, animatrice agro-environnement a quant à elle présenté le programme Re-Sources, plus particulièrement les actions agricoles menées par des agriculteurs engagés du territoire, en faveur de la préservation de la qualité de l’eau.

Ensuite, les étudiants se sont rendus sur une parcelle de couverts végétaux pâturée par des bovins et ont échangé avec les agriculteurs sur le partenariat mis en place avec un éleveur du coin, la conduite de leurs cultures, la gestion des couverts végétaux, du non travail du sol, de l’intérêt des vers de terre et de l’utilisation raisonnée des produits phytosanitaires.

Les agriculteurs ont mis en évidence qu’ils sont sans cesse en train de se remettre en question, prendre conseil auprès d’expert de l’agro-écologie afin adapter leur système et avoir une agriculture efficace et respectueuse de l’environnement.