Developper les filieres economes en intrants et les circuits courts de proximite




Developper les filieres economes en intrants et les circuits courts de proximite
Les territoires en Nord-Charente sont marqués par une forte orientation céréalière. Depuis ces dernières années, les cultures tendent à se diversifier même si on observe toujours une dominance des cultures suivantes : blé, maïs grain, orge, colza et tournesol. Le développement de filières pérennes de diversification représente donc un axe structurant sur le territoire afin de bénéficier des bienfaits agronomiques des cultures économes en intrants.
Pour cela, les animatrices rencontreront les partenaires agricoles et les agriculteurs pour les accompagner dans leurs projets de développement de filière (montage de dossiers administratifs et financiers, appui à l’argumentaire environnemental, …) et diffuseront les éventuels appels à projet en lien avec les filières.
De plus, certaines exploitations agricoles souhaitent développer les circuits couts de proximité (mise en place d’ateliers de transformation, commercialisation à la ferme). Il s’agira d’accompagner ces exploitations pour mutualiser le matériel entre plusieurs exploitations et d’accéder à des formations techniques et juridiques sur le développement des circuits courts.
La certification environnementale HVE




La certification environnementale HVE
Mais qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’une certification créée et encadrée par le Ministère de l’Agriculture qui vise à favoriser les productions issues d’exploitations qui s’engagent volontairement dans des démarches respectueuses de l’environnement. Cette démarche certifie la qualité environnementale d’une exploitation agricole.
La Certification Environnementale HVE (Haute Valeur Environnementale) n’est aujourd’hui pas développée sur les AAC du Nord-Charente. Face aux enjeux de préservation de la qualité de eaux des captages, cette certification présente un intérêt certain. Toutefois, aujourd’hui, les céréales produites avec cette certification manquent de reconnaissance en termes de valeur ajoutée.
Il parait donc important de mobiliser les acteurs agricoles (coopératives et négoces agricoles) autour de cette valorisation des produits issus des filières céréalières pour pouvoir ensuite communiquer sur ce label HVE et encourager les producteurs à s’engager dans cette démarche.
Organiser des journees techniques : gestion des cultures intermediaires




Organiser des journees techniques : gestion des cultures intermediaires
L’accompagnement des agriculteurs pour qu’ils puissent intégrer de nouvelles pratiques de gestions des cultures intermédiaires nécessite une diffusion des pratiques innovantes.
Pour cela, les animatrices Re-Sources s’appuieront sur des exploitations référentes locales qui ont intégré ces pratiques depuis plusieurs années pour organiser des essais sur les couverts avec des techniques innovantes, des journées techniques ponctuelles d’informations (interventions techniques par des experts, …) et des démonstrations de matériels relatives à la gestion des cultures intermédiaires. Ces journées d’échanges seront co-organisées avec les organismes agricoles.
Experimentation « Adopte un Couvert »




Experimentation « Adopte un Couvert »
Il s’agit d’une expérimentation qui a pour but de maximiser la couverture des sols en période d’intercultures. En effet, il est apparu que les cultures intermédiaires peuvent jouer un rôle majeur dans la préservation de la ressource en eau : grâce à une couverture du sol en période hivernale, elles permettent de limiter le lessivage des nitrates vers les nappes. Mais, ce n’est pas le seul avantage de ces cultures : elles peuvent limiter la pression des adventices, servir de réservoir pour la biodiversité, et d’engrais vert pour la culture suivante, et participent à donner une image positive de l’agriculture. Toutefois, un des freins majeurs au développement de ces intercultures est le coût des semences.
Cette expérimentation a été pensée et construite en concertation avec l’ensemble des organismes professionnels agricoles du territoire, afin de répondre au mieux aux réalités du terrain. L’objectif étant d’encourager les agriculteurs à tester de nouveaux mélanges, de nouveaux itinéraires techniques, … tout en leur assurant le financement des semences.
En effet, 5 ha de semences de couverts intermédiaires seront financés aux agriculteurs qui s’engagent dans l’action sur 3 ans afin de les aider à tester différents mélanges ou différents modes d’implantation. Les parcelles doivent être situées sur une AAC pour être éligible à cette expérimentation et respecter un cahier des charges bien précis. Une traçabilité des parcelles implantées sera réalisée par un technicien agricole référent accompagnant l’agriculture engagé.
Au total, 3 cahiers des charges sont proposés. Les agriculteurs engagées s’inscrivent dans celui qu’ils souhaitent, pouvant ou non changer d’une année sur l’autre . Ils sont basés sur 4 critères principaux :
- Date de semis,
- Durée d’implantation du couvert,
- Nombre d’espèces minimum,
- Modalités de destruction
Les modalités plus précises sont présentes dans la plaquette de présentation du dispositif :
Developper des surfaces fourrageres




Developper des surfaces fourrageres
Les éleveurs peuvent trouver un intérêt économique au développement de leurs surfaces fourragères, notamment une meilleure autonomie alimentaire dont le coût est moindre et/ou plus stable, ce qui leur assurerait une meilleure pérennité.
L’objectif principal de ce projet étant de sensibiliser et accompagner les éleveurs pour encourager l’augmentation des surfaces en herbes dans les systèmes d’exploitation.
Pour cela, les animatrices vont :
- Rechercher des organismes agricoles compétents dans l’accompagnement technique de l’élevage ;
- Communiquer sur les formations et journées techniques spécifiques aux éleveurs ;
- Rencontrer l’ensemble des éleveurs pour échanger sur leur projet et éventuellement les orienter vers les techniciens agricoles compétents pour les accompagner ;
Ces surfaces fourragères présentent un intérêt agronomique pour la préservation de la qualité de l’eau.
Sensibiliser a la plantation de haies ou de boisements




Sensibiliser a la plantation de haies ou de boisements
Les haies constituent un élément essentiel sur nos paysages. Ce sont des éléments emblématiques de notre territoire et elles sont également essentiel pour l’agriculture et l’environnement.
Les haies permettent entre autres de :
- Lutter contre l’érosion
- Préserver la qualité de l’eau
- Protéger les animaux et les cultures grâce à l’effet brise-vent,
- Conserver la biodiversité, …
Ces haies bocagères présentent donc de nombreux intérêts pour l’environnement mais aujourd’hui ils sont peu mis en avant. Il parait donc indispensable de communiquer sur les fonctions et les bénéfices des haies qu’elles peuvent apporter aux agriculteurs pour les encourager à faire des plantations. Une communication sera également faite sur les dispositifs d’aides disponibles relatifs à la plantation de haies,… Pour cela, les animatrices du SIAEP Nord-Ouest Charente pourront rencontrer les agriculteurs intéressés par la démarche afin de les accompagner dans leur projet de plantations.
Mise en place d’un ENS


Mise en place d'un ENS
Mais qu’est-ce que c’est ?
Un Espace Naturel Sensible (ENS) permet de préserver un patrimoine naturel, la qualité des paysages, des milieux et habitats naturels et les champs naturels d’expansion des crues qui se révèlent menacés ou vulnérables par l’extension de l’urbanisation, ou le développement d’activité.
En plus d’être des espaces protégés, les ENS peuvent être ouvert au public, ce qui permet au travers d’animation de sensibiliser les citoyens et les scolaires sur les espaces naturels protégés, la protection de la biodiversité,…
Ces espaces ont été créés par les Conseils départementaux.
L’Aire d’Alimentation de Captage Source de Moulin Neuf est concernée par des projets de réhabilitation de zones humides. Il s’agit d’une de ces zones humides qui est classée en Espace Nature Sensible.
Les différentes étapes de ce projet sont les suivantes :
- 2020 : Etude écologique (inventaires faunistiques et floristiques)
- 2021 : Elaboration d’un plan de gestion
- 2022 : Mise en place d’une animation foncière
Par la suite, il est envisagé de mener une co-gestion pour gérer ce site entre le CEN Nouvelle Aquitaine, le SIAEP Nord-Ouest Charente et la commune de Saint-Fraigne. Actuellement, les marais de Saint-Fraigne sont déjà gérés par le CEN Nouvelle-Aquitaine.
L’ENS fait environ 168 ha dont 25 ha sont déjà sous la maitrise du CEN Nouvelle Aquitaine. Le SIAEP Nord-Ouest Charente prévoit d’acquérir 5 ha.